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Montagne
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Contempler, c’est prendre le temps, observer, arrêter son regard sur son environnement, passer au-delà des obstacles, s’éloigner des idées préconçues, oublier sa vision familière des choses pour être plus en phase avec la réalité et avec soi.

Paysage noir et blanc

À travers mon œil d’artiste-photographe, je souhaite vous inviter à porter votre attention pure à la nature, au temps et à poser un regard poétique sur différents territoires.​

Dans cet aspect d’égarement, mon souhait est d’amener au questionnement, à ne pas tout de suite comprendre de quoi il s’agit. Rapporter ces images est une façon de regarder le monde avec un regard nouveau, et également une manière d’amener celui qui les observe au plus proche de la contemplation de sa propre émotion.

Dans ce procédé le traitement photographique est également important. Je suis de la génération du numérique mais qui a connu l’argentique. Je suis très attaché à la matière des ces tirages d’avant. La technique avec laquelle je travaille mon image, où le grain et les noirs sont importants, est renforcée par un véritable papier argentique aux noirs profonds permettant de se rapprocher de la chimie de l’argentique.

Si les choses ne sont pas toujours explicites, alors rapprochons-nous, prenons le temps d’observer, ayons la curiosité. La contemplation d’un grain, d’un détail pour la contemplation d’un monde où chacun pourra toujours trouver, lorsque les pensées deviennent trop lourdes à porter, l’imaginaire et le rêve.

Julien Ysebaert

Depuis toujours je peux être ému par un vieux couple dans la rue, par un arbre dans une forêt, une feuille morte décrochée du ciel. Cette émotion survient lorsque égaré, je retrouve le goût de la curiosité. Libéré de mes maux, je prête à nouveau attention à ce qui m’entoure. Je m’accroche au réel. Comme un chien à l’arrêt, je m’arrête par ce que mon œil curieux vient de percevoir. Il passe dans mon esprit une émotion indéterminable, mêlée de beauté et d’émerveillement, certainement due à la force de la nature que je ne définis pas.

Dans mon obsession du réel, le geste qui accompagne mon œil au viseur de mon appareil photo définit pourtant déjà une distance avec le monde tel qu’il est. Que je le veuille ou non, la future photographie sera une fabrication à partir d’une appréhension personnelle. Mais dans ce moment de contemplation et d’émotion, je visualise ce monde en ombre et en lumière où l’oublie de la couleur, comme l’oubli de soi, enlève une dimension permettant de lire les choses avec plus d’évidence.

À contrario, il arrive que mon envie d’absence de couleur et le fait de me rapprocher au plus près du sujet amène, par l’effet textural que donne alors la photographie, une liberté plus grande où se mêle le réel à l’imaginaire, où l’esprit s’égare à nouveau. 

Biographie
Julien Ysebaert

Depuis 2009, Julien expose son travail photographique : Au cœur de la Roda, un reportage sur le baptême des capoeiristes - Deuxième vie puis 10 ans plus tard Troisième vie, sur l’aspect poétique des endroits et objets oubliés - Inside America puis Cuba, photographies contemplatives et sociales tirées de deux road-trip sur le territoire américain - Ah si ! exposition sur le thème de la chaise au côté du collectif “Les culs par terre” - Hommes/femmes, portraits mettant en valeur les rondeurs pour le magazine Plump - Les visages de Saint Victor de Buthon, portraits d’habitants d’un petit village du Perche pour Mutinerie Village.

 

Instagram : @studiojy_photo

Né en 1983, Julien passe son enfance dans un village Essonnien où très vite sa mère le sensibilise à l’image à travers le cinéma et la photographie. Curieux de tout, il fait ses études en art appliqués à Paris où il vit pendant dix ans et travaille dans un groupe d’édition et de presse en tant qu’assistant directeur artistique jusqu’en 2014. Il crée par la suite le Studio JY basé principalement sur la direction artistique en communication visuelle print, et est parallèlement professeur en démarche créative dans une agence-école sur Paris.

 

Sa passion pour la photographie et l’envie de raconter des histoires le conduisent à réaliser plusieurs films. En 2010 il réalise sa première fiction, un court-métrage intitulé Dimanche, puis en 2013 son premier moyen-métrage En forêt, les souffles sombrent. Il se tourne également à plusieurs reprises vers le documentaire avec notamment en 2011 un film pour le designer Thomas Bastide célèbre pour son travail chez Baccarat, en 2014 avec le court-métrage Murmures d’un homme sur le peintre Frank-E Rannou pour les éditions By The Art, et en 2015 avec le film documentaire Dans quel monde je fuis après un voyage/tournage de 5 mois à travers la France.

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